Il était très tôt ce matin quand j’arrivai au haras. Il faisait encore noir, le jour commençait à peine à pointer le bout de son nez. J’avais envie de prendre l’air, et quoi de mieux que de trainer au haras ? J’arpentais les nombreuses allées du haras quand j’aperçus un beau cheval pie dans un des paddocks près de l’écurie de passage. Je m’approchai doucement de lui et m’aperçus que c’était en fait une jument, une Curly visiblement, même si ses poils n’étaient pas si frisées que ça. Je m’accoudai sur la barrière quand une idée me vint à l’esprit.

J’allai chercher des affaires que je posai à côté d’une aire de pansage. J’eus le choix, elles étaient toutes libres à cette heure-ci. Je retournai auprès de la belle jument qui s’appelait Illusion, puis j’ouvris la porte du paddock pour aller la chercher. Je la caressai et lui enfilai le licol. Je la ramenai dans l’écurie et l’attachai. Je pris mon étrille et brossai tout son corps, puis je fis de même avec le bouchon en faisait aussi les jambes et ma tête de la belle. Je finis son corps avec la brosse douce puis je démêlai ses crins ondulés puis je curai ses pieds. Je félicitai la patience de la belle en lui donnant quelques friandises.

Je décidai alors de la seller, mais je pris mes précautions. La lumière du jour commençait à se montrer, mais par mesure de sécurité, je décidai de lui mettre un tapis fluo avec des bandes réfléchissantes, puis je lui mis un amortisseur et ma selle mixte puis je la sanglai. Je lui mis un couvre rein assorti au tapis, puis je lui mis des guêtres, protèges-boulets ainsi que des cloches en y ajoutant des attaches avec des bandes réfléchissantes. J’en fixai également sur les rênes de mon filet que je mis ensuite à Illusion. Je mis ensuite ma bombe puis j’amenai la jument en dehors de l’écurie.

Je fis marcher la jument à pied quelques instants, puis arrivés à la limite du haras, je la ressanglai et me hissai sur son dos. Toujours en la marchant rênes longues, nous prîmes la direction d’un chemin qui amenait près des champs. Après quelques mètres, je pris le trot tranquillement tout en admirant le paysage, encore masqué par la brume matinale. Un petit chemin s’offrait à nous à droite, que je décidai de prendre. Ce ne fut pas la meilleure idée puisqu’il s’agissait finalement d’un cul de sac. Je décidai quand même de passer, alors je mis pied à terre, j’ouvris la porte et fis rentrer la jument dans la prairie.

Une fois à l’intérieur, je refermai la porte et remontai sur la jument. Idée bête ? Peut-être. Je fis marcher un peu la jument, et je vis au loin de petites taches blanches. Je me demandai qu’est-ce que cela pouvait bien être. Des champignons ? Mmh non, trop gros. Des vaches ? Allaient-elles nous courser ? Non, les taches étaient trop petites. On aurait dit de beaux nuages, et en m’approchant, je reconnus des moutons. Ouf, c’était plutôt rassurant, plus que si ça n’avait été des vaches, ou encore pire, des taureaux. Je demandais donc à la jument de s’avancer parmi les moutons.

Elle ne fut pas super rassurée, mais avec mes encouragements elle accepta de marcher parmi les animaux qui relevèrent tous la tête sur notre passage. On avait l’impression de se faire observer de tous les côtés, et ce n’était pas une super sensation. Je n’avais qu’une hâte, c’était de sortir d’ici. Arrivées à l’autre bout de la prairie, je descendis encore une fois du dos d’Illusion, puis remontai sur son dos une fois revenues sur le chemin. Nous repartîmes au trot, puis après quelques centaines de mètre, je demandai le galop. J’avais une petite appréhension de me faire joyeusement embarquer par la jument…

Mais ce ne fut pas le cas. Elle prit un bon galop, avec beaucoup d’énergie mais tout en restant calme et surtout à l’écoute. Je la félicitai et la laissai galoper comme bon lui semblait. Au bout d’un petit moment, la jument commença à ralentir, alors je lui demandais le trot. Elle reprit doucement son souffle pendant que nous prenions la direction du haras. Après un moment, je lui demandai de repasser au pas afin de marcher, rênes longues jusque dans la cour. Je dessanglai la jument puis je mis pied à terre pour la ramener dans l’écurie, et dans l’aire de pansage.

Là, je lui retirai son filet et lui remis son licol. Je la dessellai et retirai ses protections. Je lui fis un bon pansage puis je pris la douche et passai de l’eau tiède sur ses tendons. Je sortis ensuite une serviette pour sécher ses membres puis je lui mis de l’onguent pour protéger ses sabots. J’allai ensuite préparer un bon Mash avec de la compote et des morceaux de fruits que je donnai à la belle pendant que je lui mis une couverture imperméable. Une fois le seau fini, je ramenai Illusion dans son paddock en la félicitant à l’aide de friandises et de caresses avant de m’éloigner pour ranger mes affaires après cette belle petite balade.

Aujourd’hui, j’avais décidé d’amener mon chien, Haku avec moi au Haras, afin qu’il puisse se défouler avec moi. Après être passé par ma sellerie, nous nous dirigeâmes vers le box d’Illusion. Je demandai à Haku de s’assoir bien sagement pendant que j’ouvrais la porte pour faire un pansage assez rapide à la jument qui n’était pas très sale. Je lui mis un filet, puis nous partîmes tous les 3 vers l’extérieur du Haras, et comme d’habitude, il neigeait. Nous allâmes donc dans un petit chemin tranquille qui serpentait entre les champs

Tout était blanc, recouvert d’une épaisse couche de neige, si bien qu’on ne voyait que très peu la différence entre les champs et le chemin. Encore pire, Haku mon chien Samoyède passait presque inaperçu, on ne le distinguait que parce qu’il était obligé de faire de petits sauts dans la neige tellement celle-ci était épaisse. D’un coup, Haku s’arrêta, et il commença à se rouler dans la neige, et j’eu une folle envie de jouer avec lui. Tout en faisant tout de même attention à Illusion, je m’étalai dans la neige et me roulai aux côtés du chien.

Je fis de grands mouvements avec mes bras et mes jambes pour former un ange, puis je me relevai et me secouai pour faire tomber les flocons accrochés à mon manteau. Nous reprîmes notre marche, puis je me hissai doucement à cru sur la jument. Je le fis marcher un moment, puis je lui demandai le trot, toujours suivi du chien. Après un moment, je lançai la jument au galop, et comme elle avait envie de jouer, au moins tout en autant que Haku, les deux commencèrent à vouloir faire la course.

Amusée, je claquai alors de la langue et les deux animaux accélérèrent en même temps, voulant se dépasser l’un et l’autre. Ce fut un formidable moment de complicité à trois, mais qui devait bien avoir une fin, alors je repassai la jument au trot, puis au pas et le fis marcher un moment avant de retourner au haras. Je mis pied à terre devant l’écurie, et je rentrais la jument au box pour lui retirer le filet et lui faire un bon pansage. Je la caressai un moment, puis je lui donnai quelques friandises avant de repartir ranger mes affaires dans la sellerie.

Comme j’avais envie de sortir un peu, j’avais préparé mes affaires pour aller rendre visite à la belle Illusion. Je m’approchai d’elle dans son paddock afin de lui mettre un licol. Je la caressai un moment, puis je sortis mon étrille pour commencer son pansage, que je continuai avec mon bouchon et ma brosse douce. Je curai ensuite ses pieds et démêlai ses crins ondulés, tout en continuant de la caresser. Le vent fit s’envoler mon écharpe, ainsi que mon bonnet, mais dans un formidable reflexe, je réussi à les rattraper avant qu’ils ne s’étalent dans la neige

J’eu alors l’idée ridicule de les mettre à la jument, j’enroulai donc l’écharpe autour de son encolure, puis j’essayai de faire tenir le bonnet comme je pus avec ses oreilles, et j’eu tout juste le temps de la prendre en photo avant qu’il ne tombe. Je remis finalement le tout sur moi, puis je pris ensuite mon temps pour la seller et lui mettre son filet et je mis ma bombe et mes gants. Je la sortis de son paddock pour l’amener dans la cour du haras. Je ressanglai la belle puis je mis pied à l’étrier afin de monter délicatement sur le dos d’Illusion.

Nous partîmes donc au pas, rênes longues, puis après quelques minutes, quand nous fûmes bien avancées dans le chemin, j’ajustai mes rênes et la fis partir au trot. Progressivement, je venais jouer dans mes doigts pour qu’elle vienne se mettre sur la main afin de tendre son dos. Elle eut un peu de mal à rester dans cette position, sûrement par manque d’habitude, mais elle cédait très bien et finalement, elle se détendit et se posa délicatement sur ma main. Elle travaillait ainsi très bien son dos, ainsi que des abdominaux, tout en était légère.

Et comme je ne voulais pas lui en demander trop et qu’elle était plutôt à l’aise ainsi, je décidai donc de partir en trotting. Je variai son trot de temps en temps, en l’allongeant et le raccourcissant tout en travaillant sur des dénivelés. C’était une superbe occasion de travailler son souffle ainsi que sa musculature, tout en profitant des chemins de balade qui lui remontait le moral ! Après presque une heure de trot, nous arrivâmes près du haras, alors je la repassai au pas pour la faire souffler, tout en la caressant longuement, elle l’avait bien mérité.

Je la ramenai finalement à son paddock où je le dessellai tranquillement, puis je lui fis à nouveau un bon pansage, tout en lui faisant une tonne de caresses, grattouilles et câlins. Je ramenai ensuite mes affaires à la sellerie, et j’en profitai pour lui préparer un goûter à base de Mash, de compote et de fruits que je mis dans un seau afin de lui apporter au paddock. Elle savoura ce met avec grand plaisir, pendant que je lui remis du foin dans le paddock pour qu’elle ait de quoi s’occuper pour le reste de la journée. Je la caressai une dernière fois avant de m’éloigner.