Une douce lueur réveilla la petite brune bien emmitouflé dans sa grosse couette. La jeune se tortilla dans tous les sens pour se libérer de sa prison moelleuse. Ses pieds balancèrent la couette en dehors de son lit, l'adolescente se redressage lentement tout en baillant à s'en décrocher la mâchoire.

La petite brune quitta son petit lit douillé pour sortir de sa chambre emplie de carton empilé les uns sur les autres. Elle jeta un bref coup d’œil à son réveil pour remarque qu'il ne lui restait qu'une petite demi-heure avant que les déménageur n'arrivent.

Elle se hâta de s'habiller simplement avant d'avaler un croissant acheté la veille. Une lueur de tristesse passa dans ses prunelles bleus quand elle passa devant la chambre de ses parents toujours absents.

La colère remplaça la tristesse, elle avait aujourd'hui dix-sept ans et c'était le septième voir huitième anniversaire qu'elle passait sans ses parents. Ils étaient toujours en déplacement à droite à gauche. Chacun de leur côté, sans jamais penser à leur fille.

Ils avaient même réussi à confondre un papier de sortie scolaire contre un d'émancipation. S'en était exaspérant à la fin mais ce qui était bien c'est qu'ils continuait de lui envoyer de l'argent pour les courses où autres.

Mais avec un boulot comme apprentis palefrenier/soigneur elle pouvait largement subvenir au besoin de ses chevaux et à elle en plus des aident de ses adorables parents.

Elle ne mit pas longtemps avant de commencer à descendre les cartons pour les déposer dans l'entrée. Les déménageurs arrivèrent pile à l'heure et trois heures plus tard elle put fermer son ancienne maison.

La petite brune n'attendit pas longtemps avant qu'Anna, sa nouvelle colocataire, ne vienne la chercher. Nina était tombé en admiration total devant le Domaine d'Eos qui acceptait aussi bien des chevaux que des cavaliers à domicile.

Cette occasion fut salvatrice pour elle, Anna avait été plus que gentille avec elle et elle fut accepté de suite. Le trajet vers le haras ce passa sans encombre, si bien qu'elle s'endormit au bout d'une heure.

A son arrivée, elle fut aidé a transporter ses cartons dans sa nouvelle chambre qui en plus d'être grande donnait sur les champs où gambadait les chevaux. Elle fut même surprise d'y voir ses deux chevaux, ils s'étaient parfaitement intégrés aux troupeaux.

Elle passa l'après-midi à défaire sa tonne de carton, elle rejoignit les autres pour l'heure du repas. Elle fit la connaissance de son patron, Alexy qui l'accueillit à bras ouvert.

Car maintenant le haras comptait une dizaine de chevaux, pour certain c'était rien mais il fallait aussi bien les nourrirent que prendre soin d'eux. Surtout quand ils étaient en box.

Elle commença le lendemain sous les conseils d'Alexy mais ce qui lui plut le plus c'était ses après-midi de libre. Quand elle apprit ça, elle couru chercher une longe et un licol pour rejoindre le pré.

Elle repéra assez vite l'étalon knabstrup, la brune s'enfonça dans les hautes herbes et atteignit finalement kydam qui avait cessé de manger pour venir la voir.

Nina lui flatta l'encolure puis lui enfila son licol. Mais n'ayant aucune envie de repasser dans les hautes herbes, elle attacha les deux bouts de la longe pour en faire des rênes.

La brune sautilla pour grimper sur le dos du knabstrup, elle releva sa tête pour lui demander le pas vers la sortie. Une fois devant celle-ci, la jeune descendit à contre cœur pour ouvrir la barrière.

Elle traversa le domaine, l'étalon à ses talons, elle ne savait pas encore ce qu'elle allait faire mais pour l'instant elle entra dans les écuries. L'adolescente déposa sa monture dans son box.

La jeune brune l'abandonna quelque minute pour aller chercher de quoi le brosser et quelques pommes. Elle retrouva l'étalon en train de ce rouler dans le box.

Elle l'observa s'éclater dans la paille fraîche, elle ne rentra qu'une fois Kydam debout. Nina s'activa pour lui rendre des crins à peu prés potable, ainsi que retirer tous les morceaux de paille.

Une avait passé quand elle enfila sa bombe, elle attrapa les rênes de l'étalon et le fit quitter les écuries. Elle n'avait pas vraiment envie de faire travailler Kydam, alors elle l'arrêta prêt du montoir.

Elle mit pied à l'étrier et s'aida d'une poignet de crins pour ce hisser sur le dos de Kydam. Ses talons pressèrent le ventre du knabstrup, qui s'élança au pas. Les fers claquèrent sur le bitume et elle quitta doucement le domaine pour partir à la découverte de monde extérieur.